Copeau Admin
Nombre de messages : 9721 Age : 54 Localisation : Jemeppe s/S, Belgique Date d'inscription : 29/01/2009
| Sujet: Vexille 2077 Ven 25 Mar - 9:59 | |
| Je suis en train de le regarder, et c'est bien foutu. Le futur, les robots, les méchants, une jolie héroïne (Vexille )... les Japonais sont les méchants, on dirait bien.. Bref, ça me plait bien, pour l'instant. Fiche du film: http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=130433.html Edit: Bah, c'était super. Mélange de Mad Max, Dune, Maria qui ressemble à Lara Croft, bio-technologie... Le tout sur un fond d'histoire d'amour, malgré tout. Je vous le conseille. |
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DarkCiD Admin
Nombre de messages : 7078 Age : 43 Localisation : Lyon, capitale des Ténèbres... Date d'inscription : 29/01/2009
| Sujet: Re: Vexille 2077 Sam 26 Mar - 17:56 | |
| A propos de Vexille, voici une critique repiquée sur http://www.scifi-universe.com - Citation :
- Sorti en 2007 dans les salles japonaises, Vexille débarque chez nous, trois ans plus tard, directement en DVD. Le film est ici vendu comme celui des créateurs du plutôt réussi Appleseed. La filiation est évidente tout en présentant une réelle différence avec le métrage datant de 2004.
L'histoire se déroule dans le futur, en 2077 exactement, avec un monde très hight-tech où les recherches en robotique et en biotechnologie sont de plus en plus avancées. Peut-être trop car en 2067, l'ONU décide d'appuyer sur les freins dans ses deux secteurs de recherche, ce que le Japon n'accepte pas étant donné son rôle pionnier dans ces industries. Pour ne pas subir toutes ces restrictions, l'archipel décide de vivre en autarcie quasi-totale, avec juste quelques secteurs de commerce pouvant témoigner de son existence sur le globe. Mais pour ce qui est des personnes et même des informations, rien ne filtre, une barrière électromagnétique les protégeant même des satellites. Après dix ans d'isolement, un Japonais réussit à infiltrer les Etats-Unis mais quand il est récupéré par les forces du pays, il se révèle être un androïde... Le gouvernement américain décide d'envoyer une force d'infiltration au pays du Soleil Levant pour savoir ce qu'il s'y trame. La jolie soldate Vexille Serra et son compagnon Leon Fayden font partie de cette expédition.
Si Appleseed traitait d'un futur où la biotechnologie assurait une paix mondiale, ce film prend le logique inverse avec les dérives d'une course à l'avancée technologique. A coté de cela, le scénario ne tombe pas dans la très actuelle habitude de critiquer la technologie pour sauver l'environnement mais recycle un thème plus ancien: la perte d'humanité face aux robots. Autre point de comparaison avec le précédent film; on y croise beaucoup de robots qui se castagnent dans une ambiance futuriste, ce qui pourrait faire croire à une sorte de copie, d'autant plus que Vexille ne manque de nous rappeler Deunan Knute. Si la première moitié du film peut donner cette impression, la seconde moitié s'en écarte heureusement pour replacer les personnages sans leurs accessoires au cœur de l'intrigue. Le film réussit à aborder quelques thèmes assez sombres comme le fait de se raccrocher à une humanité lorsqu'on est sur le point de la perdre ou encore l'idée de sacrifice d'une communauté pour le bien d'une autre... L'histoire, que l'on doit au réalisateur Fumihiko Sori, réussit à être aussi complexe que crédible dans son déroulement. La tendance des films japonais de ce style à partir dans tous les sens sans grande cohérence est ici évité. On pourra quand même regretter que l'originalité du métrage mette tant de temps à apparaître et qu'il souffre aussi de quelques passages dialogués un peu lourds. Le film aurait gagné en intensité en supprimant quelques séquences superflues.
Pour ce qui est des personnages, sans être trop stéréotypés, force est d'avouer qu'ils ne présentent pas plusieurs niveaux de lecture d'autant plus que le personnage principal reste curieusement en retrait, ne faisant que suivre le mouvement tout au long du film. Pour les autres, ils remplissent aisément le cahier des charges de ce genre de film entre le savant fou égocentrique, le bras droit impitoyable, le bellâtre courageux ou encore la rebelle parfaitement autonome. Malgré tout, il faut dire que l'ensemble tient quand même la route avec une intrigue plutôt plaisante à suivre, gagnant bien en intensité au fil du métrage. Une bonne impression appuyée par un doublage de bonne qualité, riche d'une sobriété qui montre que l'histoire a voulu être maîtrisée jusqu'au bout, à l'image de la chanteuse et actrice Meisa Kuroki doublant Vexille.
Dans le domaine factuel, Vexille peut égalemet évoquer Appleseed. Ce film d'animation en images de synthèse ne prend pas le parti du photo-réalisme, préférant des rendus proches du dessin, avec l'utilisation d'un léger cel-shading. Mais du chemin a été fait depuis le précédent film du studio et les avancées sont tangibles - certes, les films d'animation américain de la même période étaient quand même loin devant. Ici, les progrès sont perceptibles dans le rendu, à la fois dans les mouvements des personnages et dans les textures composant les différents décors. Un bémol avec la perfectibilité dans l'interaction entre éléments mobiles et immobiles qui fait parfois tache. Cela se ressent dans les scènes d'action qui, sans être trop nombreuses, n'ont pas le mérite d'offrir des choses exceptionnelles. Mais l'univers du film est vraiment plaisant à découvrir, les cités futuristes où le nouveau visage du Japon sont fascinants. De même, les différents robots disposent de designs plutôt jolis et une multitude de bonnes idées construisent une direction artistique de haute-volée. Mention spéciale aux vers en métal - une adaptation plutôt ingénieuse de ceux de Dune. Enfin, un mot sur la musique. Paul Oakenfold (DJ et producteur de musiques électroniques) réussit son pari à l'occasion des scènes d'action mais n'offre que peu de moments de bravoure lors d'autres passages. C'est dommage car le travail sonore dans son ensemble est plutôt de qualité. |
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